OTTAWA, le 1er octobre 2019 – Avoir une bonne vision est un bon point de départ pour l’apprentissage. C’est pourquoi pendant le Mois de la santé visuelle des enfants, l’Association canadienne des optométristes (ACO) encourage les parents à contribuer à l’amélioration de la réussite scolaire de leurs enfants en visitant leur optométriste pour un examen complet de la vue.
Un handicap visuel chez les enfants est associé à des retards dans le développement et au besoin d’une éducation spécialisée et de services professionnels et sociaux, souvent même au-delà de l’enfance[1]. En tout, 88 % des adultes canadiens ayant une déficience visuelle indiquent que leurs expériences scolaires ont été directement touchées par leur vue, ce qui a eu une incidence sur leur niveau de scolarité, leurs choix de carrière et leur emploi[2].
Au cours d’un examen de la vue, un optométriste évaluera le mouvement et la coordination des yeux, ainsi que la capacité de focalisation, et aidera à détecter la myopie, l’hypermétropie et l’astigmatisme. L’examen permet de cerner et de traiter les problèmes de vision avant que les problèmes de vision les plus courants chez l’enfant – l’amblyopie et le strabisme – ne deviennent plus graves.
« Selon l’ACO, un enfant devrait consulter un optométriste avant son entrée à l’école et une fois par année par la suite. L’examen complet de la vue permet de s’assurer qu’un enfant qui ne peut pas voir correctement reçoit un traitement le plus tôt possible, évitant ainsi un piètre rendement scolaire en raison d’une mauvaise vision », a déclaré le Dr Michael Nelson, président de l’ACO.
Les enfants ne se rendent pas toujours compte qu’ils ont des problèmes de vision, alors il est important de surveiller les signes de difficultés, comme des maux de tête fréquents, le fait de plisser les yeux ou d’incliner la tête lorsqu’ils lisent ou regardent la télévision, un clignotement des yeux excessif ou le fait de se plaindre d’avoir les yeux qui larmoient, qui piquent ou qui brûlent.
Les parents peuvent aussi aider à préparer leurs enfants à la réussite de façon générale en limitant le temps qu’ils passent devant l’écran. Une utilisation prolongée des écrans chez les jeunes enfants peut entraîner des retards dans les compétences cognitives essentielles, l’apprentissage et les aptitudes sociales. Le temps passé devant un écran devrait être limité à zéro pour les nourrissons et les tout-petits jusqu’à l’âge de deux ans, pas plus d’une heure par jour pour les enfants d’âge préscolaire et, idéalement, pas plus de deux heures par jour pour les enfants d’âge scolaire.
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Au sujet de l’Association canadienne des optométristes
L’Association canadienne des optométristes (ACO) est le porte-parole national de l’optométrie et a pour mandat de promouvoir de façon concertée la norme la plus élevée de soins oculaires primaires par la promotion de la santé oculaire et des soins de la vue. Pour en savoir davantage, consultez opto.ca.
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[1] Piquette, N. et C. Boulet. « Visual impediments to learning », Optometry & Visual Performance, 2013, 1(4), p. 118-128.
[2] Bizier, C. R. Contreras et A. Walpole (2016). « Les incapacités visuelles chez les Canadiens âgés de 15 ans et plus, 2012 ». Enquête canadienne sur l’incapacité, 2012. Statistique Canada.